La Frivole
La nuit n’avait pas tardé après ça, laissant encore un coin de ciel plus bleu, à l’ouest, pour quelques minutes encore. Le bruit du moteur devenait amical et rassurant dans cette obscurité dont la longueur m’effrayait à l’avance. Il martelait dans son rythme paisible, plus lent que le battement de mon cœur, son bonheur de nous mener ainsi sous la lune
La Gitane
Pas une musique, un chat m’invitait à le suivre dans la rue à la pente tranquille, il me semblait sur de lui, comme plein d’habitudes, à cette heure ou les ombres disparaissent des murs. Le chat se retournait machinalement, sur trois pas, comme un danseur sur la scène le ferait pour une étoile. Je n’avais rien d’autre à faire que le suivre, là où le hasard m’entraînerait
Tout claquer
Et puis, un jour elle est passé alors que rien ne l’annonçait et s’est installée d’abord confortablement, douce et amicale. Elle m’interrogeait sur qui j’étais, grandissait près de moi, indifférente au soleil que je lui faisais. Elle prenait toujours plus de place même les jours de ciel bleu ou quand la nuit venait. Elle empruntait tous les passages, en inventait de nouveaux pour m’emprisonner au point que plus rien n’existait. La mélancolie s’insinuait partout où j’étais....
Pleurer
,Je n’ai pas pleuré le jour où maman est partie, trop d'émotions sans doute, ni lorsque mon père l'a devancé de quelques années, pas assez, peut-être. Je n’en n’étais pas si loin en regardant dans l’obscurité du cinéma « The Reader », sensible et magnifique, ou lorsque j’écoutais, seul, l’hymne à la joie en regardant défiler les nuages et des souvenirs inoubliables. Mais à chaque fois, j’ai filé malgré moi, vers autre chose, une admiration, un enthousiasme, une inspiration ....
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